La MIGA émet un montant record de 4,8 milliards de dollars de garanties au profit des investisseurs privés durant l’exercice 17
La MIGA émet un montant record de 4,8 milliards de dollars de garanties au profit des investisseurs privés durant l'exercice 17
Près de la moitié de tous les projets concernés étaient menés dans des pays admis à bénéficier des concours de l'IDA, et 21 % dans des pays touchés par la fragilité et les conflits.
WASHINGTON, 18 juillet 2017— Durant l'année fiscale 2017, la MIGA, l'une des institutions du Groupe de la Banque mondiale, a émis des garanties d'un montant record de 4,8 milliards de dollars et a contribué à mobiliser quelque 15,9 milliards de dollars de capitaux privés étrangers en faveur des pays en développement. Près de la moitié de tous les projets garantis par la MIGA étaient réalisés dans des pays IDA, et 21 % dans des pays touchés par la fragilité et les conflits. Un montant de 1,04 milliard de dollars a été consenti sous forme de garanties au titre des projets menés en Afrique subsaharienne.
La MIGA a collaboré avec de nombreux investisseurs, dont principalement la Standard Chartered Bank, Blackstone Group, Unicredit, et Sumitomo Corporation. Ses interventions visaient aussi bien les grands projets d'infrastructure que les projets inscrits dans le Programme petits investissements. On peut notamment citer les principales opérations suivantes :
- Préparation et exécution du projet gazier de Sankofa au Ghana. Ce projet intégré d'exploitation du pétrole et du gaz naturel au large des côtes ghanéennes permettra de produire une énergie sûre et d'un coût abordable.
- Investissements dans les sociétés de production du café au Burundi. Ces initiatives permettront aux petits exploitants de devenir des acteurs compétitifs dans la chaîne mondiale d'approvisionnement du café.
- Enfouissement de 4 500 kilomètres de câbles à fibres optiques au Myanmar. Ce projet, qui devrait s'achever au cours de l'année, permettra de relier 66 villes à travers 10 états et 6 grandes agglomérations dans le centre et le sud du pays.
- Construction et ouverture de plusieurs hôpitaux en Turquie, en appui à l'ambitieux programme de partenariat public-privé mis en œuvre par l'État dans le secteur de la santé. En ce qui concerne particulièrement l'hôpital d'Elâziğ dans l'est de la Turquie, l'obligation émise pour financer sa construction a vu sa cote de crédit relevée grâce à une garantie de la MIGA d'une durée de 20 ans et à un crédit de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Les concours que la MIGA a apporté à quelque 33 projets se traduiront globalement par une réduction des émissions de gaz à effet de serre de l'ordre de 1,1 million de tonnes de CO2, une offre accrue ou une meilleure qualité de l'électricité fournie à 8,5 millions de personnes et la fourniture des soins de santé à 8,7 millions de malades.
Cet accroissement des émissions de la MIGA intervient dans un contexte de réduction des flux mondiaux de l'investissement direct étranger. Certes, ce type d'investissement demeure la source de financement extérieur la plus importante et la plus constante pour les pays en développement, mais ses flux ont baissé de 14 % en 2016 par rapport à l'exercice précédent, pour s'établir à 646 milliards de dollars.
Pour attirer plus de capitaux privés, le Groupe de la Banque mondiale préconise de revoir les politiques de financement du développement dans l'optique de réduire les risques pour les investisseurs et les bailleurs de fonds privés. L'institution s'attache désormais à mettre en avant les initiatives mutuellement bénéfiques dans lesquelles les capitaux investis sont plus rentables et les pays en développement reçoivent les investissements et l'expertise dont ils ont grand besoin. Le premier objectif prioritaire est d'attirer les financements privés en faveur des projets de développement aux conditions du marché. Le deuxième est d'encourager des réformes en amont pour créer un climat propice aux investissements. Enfin, des dispositifs de financement public ou concessionnel innovants, destinés à minimiser les risques, et de financement mixte doivent être utilisés pour accompagner les investissements privés.
« Dans un contexte politique mondial de plus en plus incertain, les investisseurs veulent assurer leurs engagements à long terme dans les pays en développement », a déclaré Mme Keiko Honda, vice-présidente exécutive et directrice générale de la MIGA. « La MIGA contribue grandement à apaiser ces craintes et à acheminer les capitaux privés là où on en a le plus besoin ».
À la fin de l'exercice, la MIGA totalisait un montant record d'engagements bruts de 17,8 milliards de dollars au titre de 144 projets à travers le monde, soit une augmentation de 25 % par rapport à l'exercice 16.
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Créée en 1998, la MIGA, l'une des institutions qui forment le Groupe de la Banque mondiale, a pour mission de promouvoir l'investissement direct étranger en assurant les économies émergentes contre les risques liés à l'inconvertibilité des monnaies et aux restrictions de transfert, à la rupture de contrat par les États, à l'expropriation, aux conflits armés et aux troubles civils ; elle contribue aussi à améliorer la cote de crédit des investisseurs et bailleurs de fonds privés. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.miga.org
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