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Story

En Côte-d’Ivoire, on mobilise l’investissement privé pour illuminer l’avenir

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Il est midi à Abidjan et la circulation se traîne le long du boulevard Charles de Gaulle. Tandis que la Côte-d’Ivoire émerge de dix années de troubles civils, la plus grande ville du pays, qui compte plus de quatre millions d’habitants, est quasi-paralysée par la congestion. Dans le cadre de la reconstruction du pays, faire face aux besoins d’infrastructure d’Abidjan et du pays constitue une priorité urgente pour le gouvernement. " Nous avions un réseau routier moderne et étendu", déclare Patrick Achi, Ministre de l’infrastructure économique. " Mais le réseau a souffert du manque d’entretien et nous avons à présent beaucoup de retard à rattraper. Il ne s’agit pas seulement de remettre notre réseau routier en état, mais aussi d’assurer la distribution de l’eau et de l’électricité. Ce sont des éléments essentiels de la vie quotidienne des gens."

Les difficultés de la circulation à Abidjan sont aggravées par sa configuration physique : la ville s’étend sur les rives de la lagune Ébrié, sur plusieurs îles et péninsules convergentes.  Les deux ponts qui relient ces diverses zones de terre    sont insuffisants et ont un besoin urgent de réparations.  Un appel d’offres compétitif avait été organisé en 1996 pour la construction d’un troisième pont, mais le coup d’État et la guerre civile qui a suivi ont mis ce projet de partenariat public-privé en suspens pendant plus de 15 ans. Néanmoins SOCOPRIM, l’entreprise qui avait été formée en 1997 pour construire le pont, ainsi que ses investisseurs, sont restés  déterminés à réaliser le projet.  Retour en 2013 : l’emplacement prévu pour le pont à péage Henri Konan Bédié est devenu un chantier de construction  vibrant d’activité où chacun  s’affaire pour respecter  la date d’ouverture, prévue pour le 22 décembre 2014.

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Le pont sera long de 1,5 kilomètre et ses éléments en béton, d’un poids de cent tonnes chacun, seront délicatement assemblés un par un. Tous les éléments seront construits en Côte-d’Ivoire—le chantier de construction est également une usine qui, au plus fort de son activité, emploiera jusqu’à 800 ouvriers.

Ce projet est emblématique de la transformation qui se deroule dans  ce pays autrefois déchiré par la guerre.  Le gouvernement et la population sont impatients de voir avancer les choses et considèrent les investissements privés dans l’infrastructure comme un moyen essentiel pour remettre le pays sur la voie de la prospérité.  « Nous ne nous contentons pas de dire  que le secteur privé est le moteur de la croissance et du développement durable, » déclare Achi.  " Nous le pensons vraiment et nous agissons en conséquence."

L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), la société d’assurance contre le risque politique du Groupe de la Banque mondiale, joue un rôle important pour mobiliser les montants massifs d’investissements privés dont le gouvernement a besoin pour réaliser ses ambitieux projets. Les 698 millions de dollars de garanties accordées par la MIGA en soutien  de trois grands projets d’infrastructure transformationnels mobilisent ensemble plus de 2 milliards de dollars d’investissements directs étrangers.  L’appui aux investissements dans les économies fragiles et sortant d’un conflit est une priorité stratégique pour la MIGA.  L’Agence a récemment annoncé la mise en place d’une  Facilité en faveur des économies fragiles ou sortant d’un conflit qui lui permettra de renforcer son engagement dans cette activité.

Outre le nouveau pont, la MIGA apporte sa garantie à deux investissements destinés à répondre à la demande croissante d’énergie du pays.  Le gouvernement envisage d’augmenter la production d’électricité d’environ 80 % au cours des six prochaines années.  Malgré le récent conflit,  le secteur de l’énergie de la Côte-d’Ivoire paraît plutôt robuste par rapport aux normes régionales et exporte déjà de l’électricité vers plusieurs pays voisins.  La centrale thermique d’Azito est entrée en service en 2000 et fournit à la compagnie d’électricité d’État plus d’un tiers de son électricité. Ce producteur indépendant d’énergie a continué de fournir de l’électricité pendant toute la durée de la crise, et les employés ont dû par moments garder l’usine vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Avec un financement de la Société financière internationale et une garantie de la MIGA en faveur de Globeleq, l’investisseur en capital , la compagnie  a entrepris de convertir son usine existante à cycle simple en installation à cycle combiné, ce qui portera sa capacité totale de 290 mégawatts à 430 mégawatts environ. Cela signifie que la compagnie pourra accroître substantiellement sa production sans consommer davantage de gaz.  Les membres du  personnel d’Azito sont visiblement fiers de la ténacité qu’ils ont montrée pendant la crise. « L’expansion de l’usine constitue vraiment un sérieux pas en avant pour la Côte-d’Ivoire et ses citoyens » selon Marc Clissen, le directeur général d’Azito O&M. « Elle signifie que le pays a entrepris de regagner son rang de puissance économique régionale."

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En amont de la chaîne de producion  d’énergie, la MIGA soutient aussi la plate-forme gazière offshore qui fournit directement du gaz naturel sec aux centrales thermiques de la  Côte-d’Ivoire, notamment Azito et aussi Ciprel. La plate-forme de production gazière et pétrolière de Foxtrot International dans le golfe de Guinée a une capacité de production de gaz naturel comprise entre 110 et 120 millions de pieds cubiques par jour, soit plus de la moitié de la production nationale.  Foxtrot exploite actuellement six puits d’extraction de gaz, et les nouveaux investissements appuyés par la MIGA permettront de forer sept nouveaux puits d’ici fin 2014.  La compagnie construira également une nouvelle plate-forme gazière sur son champ gazier de Marlin, dont l’entrée en exploitation est prévue pour 2015. "Ces investissements permettront de fournir durablement du gaz aux centrales thermiques existantes de la Côte-d’Ivoire ainsi qu’aux autres usines qui restent à construire," selon Christian Sage, le directeur général de Foxtrot.

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Les résidents de l’île de Jacqueville où est enterrée une partie de la portion terrestre du gazoduc bénéficient de nombreux programmes de développement local financés par Foxtrot International.  Le village n’est accessible que par bateau et vit principalement de la culture des cocotiers et de la pêche. N’DA Kouamé Jean-Noël, le préfet de région, est satisfait de ce qu’il voit. "Foxtrot a effectué de nombreux investissements dans notre communauté.  Par exemple une nouvelle école a été construite et une clinique médicale ainsi qu’un dispensaire sont en cours de construction."

Les investissements nouvellement mobilisés, d’un montant total de plus de 2 milliards de dollars,  permettront aux gens de s’éclairer et de se rendre plus vite au travail ou à l’école, créeront des emplois et potentiellement de nombreux avantages grâce aux programmes de développement local. Mais le plus important, c’est peut-être l’espoir qu’ils apportent.

 

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